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Gérer la douleur en chirurgie dentaire

Il est bien loin, le temps où l’on reliait la dent à la poignée de la porte avec une ficelle pour pouvoir l’arracher !

De nombreux patients craignent encore le son de la roulette dentaire et se rendent à reculons chez le dentiste… Qu’en est-il donc de leur angoisse en cas de chirurgie programmée ?

Que ces patients se rassurent. Fort heureusement, les techniques modernes ont permis d’instaurer des protocoles efficaces pour diminuer les douleurs induites par la chirurgie bucco-dentaire.

Mesurer l’intensité de la douleur

La première étape consiste à évaluer l’intensité de la douleur. Une règle graduée, physique ou non, permet au patient de la chiffrer en fonction de son ressenti.

Bien que subjectif, ce ressenti sera pris en compte dans le choix du traitement. Le praticien devra aussi tenir compte de l’âge du patient, de son terrain et de ses antécédents, des traitements en cours…

Adapter la prise en charge

En cas de douleur post-opératoire, la Haute Autorité de Santé (HAS) a émis les recommandations suivantes. Le protocole à suivre dépend de l’intensité de la douleur, qui est classée selon quatre niveaux.

– Pour traiter les douleurs « faibles », le paracétamol est recommandé. L’âge et le profil du patient détermineront la posologie à suivre qui, dans tous les cas, ne dépassera pas les 4 grammes par jour.

– Les douleurs « modérées à intenses » sont traitées par la prise d’un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Cette prise ne dépasse pas 72h. Selon les cas, le tramadol, associé ou non au paracétamol, est une meilleure alternative, ou encore la prise de codéine associée à celle du paracétamol.

– Si les protocoles précédents sont sans effets sur la douleur, on associe alors les AINS au tramadol ou au paracétamol codéiné. A défaut, le choix d’un opioïde est possible. La durée du traitement est déterminée au cas par cas. En parallèle, des analyses sont menées afin de rechercher les éventuelles complications qui pourraient expliquer ces douleurs persistantes.

– Les douleurs neuropathiques sont traitées par des antalgiques (hors AINS) et des corticoïdes.

 

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