Implant : quand la greffe est requise…

L’implant dentaire permet de remplacer la racine d’une dent absente ou extraite. Il servira de support à la fixation d’une couronne dentaire.

Mais pour pouvoir insérer l’implant dans l’os de la mâchoire, encore faut-il que celui-ci soit suffisamment dense pour contenir le dispositif en titane et pour garantir sa stabilité… La quantité d’os et sa qualité détermineront le succès de l’intervention et le bon ancrage osseux de l’implant.

Sans ces conditions, l’opération a des chances d’échouer… A moins de pratiquer une greffe osseuse. La greffe permet ainsi à des patients supplémentaires de bénéficier de l’implant dentaire, comme ceux dont la mâchoire s’est résorbée, à la suite d’une maladie parodontale ou faute de stimulation suffisante, lorsqu’une dent est absente depuis longtemps.

La greffe est entièrement financée par le patient, qui devra prévoir de débourser 600 à 5000 euros, selon le type de greffe envisagé.

D’où vient le greffon ?

Le greffon utilisé pour épaissir l’os de la mâchoire peut être autogène, c’est-à-dire qu’il sera prélevé sur le patient lui-même. Selon la situation (âge du patient, quantité d’os nécessaire, budget, consentement du patient…), le prélèvement sera effectué au niveau de la mandibule… ou du tibia, de la hanche, ou du crâne !

Dans d’autres cas, le greffon sera allogène : il proviendra alors d’un autre patient.

Enfin, le greffon pourra également alloplastique (synthétique), ou xénogène (prélevé sur un animal).

Une vis d’ostéosynthèse sera utilisée par le praticien pour fixer le greffon dans l’os. Il est parfois possible de poser l’implant au cours de la même intervention. A défaut, il faudra alors patienter quelques mois, pour ne rouvrir la plaie qu’une fois qu’elle aura cicatrisé.