Implant dentaire : une racine pour votre dent artificielle

L’ implant dentaire est un support cylindrique en titane. Le chirurgien dentiste l’insère dans l’os de la mâchoire, pour pouvoir y fixer une prothèse dentaire : couronne, bridge, dentier… L’ implant est biocompatible, ce qui favorise son intégration osseuse et limite ainsi les risques de rejet (2 à 5% des cas).

Préparation, pose et intégration osseuse

Avant la pose, le praticien s’assure du caractère sain de la gencive. Si besoin, il réalise les soins nécessaires. L’os destiné à recevoir l’ implant dentaire doit par ailleurs être de bonne qualité, et assez épais pour accueillir le dispositif. Dans le cas contraire, le praticien pourra pratiquer une greffe osseuse en prélevant de la matière osseuse ailleurs sur le patient.

Le chirurgien dentiste effectue la pose de l’ implant après avoir placé le patient sous anesthésie locale. L’intervention peut avoir lieu au cabinet – s’il dispose d’une salle adaptée – ou à l’hôpital. La gencive est incisée, un trou est formé avec un foret et l’implant y est inséré.

A noter : La prothèse définitive n’est pas toujours posée immédiatement. Une prothèse temporaire est alors utilisée.

Au cours de la cicatrisation de l’ implant, les cellules de l’os de la mâchoire se greffent peu à peu à l’ implant. Le taux de succès de cette intégration osseuse est très élevé, même si le risque de rejet est existant et accentué notamment par le tabagisme.

Un coût élevé, non remboursé

Résistance à la pression exercée par la mastication des aliments, bonne tenue dans le temps… Ses qualités font de l’ implant dentaire une solution fiable et solide. La contrepartie de sa qualité réside toutefois dans son coût élevé : 700 à 1500 euros en fonction du type d’ implant dentaire. Pour la pose d’un implant dentaire avec couronne, il faudra compter environ 2500 euros. Un coût non pris en charge par la sécurité sociale.